La rencontre de Cussac (1967)

Publié le par stephan

L'année 1967 a été très fructueuse en ce qui concerne les cas de rencontres rapprochées. Outre Marliens et Evillers, aussi très documentés, le cas de Cussac reste sans nul doute une des observations françaises les plus étonnantes. Ce cas en particulier, comporte bien des caractéristiques propres au phénomène OVNI, bien qu'il s'agisse d'une apparition avec présence d'êtres humanoïdes plutôt hors du commun. Nous allons ainsi voir combien il faut attacher d'importance à certains détails à priori incongrus ou anodins.

 

Dessin de Frédéric Bauche

 

Deux enfants virent une sphère de deux mètres de diamètre, et "quatre petits diables". L'un d'eux était courbé, apparemment occupé par un objet sur le sol et un autre tenait un instrument ressemblant à un miroir. Ils planèrent et volèrent autour de la sphère, ensuite plongèrent à l'intérieur comme elle s'élevait avec un sifflement doux. Une odeur de souffre commençait à se répandre, et l'objet s'éloigna.

Dans le livre de Jacques Vallée "Chronique des apparitions extraterrestres" éditions J'ai Lu, 1974 d'après LDLN n°90 et Flying Saucer Review n°68.

 

Lieu de l'observation

 

Le déroulement de l'affaire

 

Le matin du 29 août 1967, au village de Cussac (282 habitants dans 70 maisons, dépourvu de télévision et de radio [Poher], ne recevant qu'un journal local [Pinvidic 1983], situé sur un plateau à 1045 m d'altitude dans le Cantal, massif central) il fait beau, mais un peu frais (12 à 16 °C). Le vent est faible, < 3 m/s, ou nul (dans 2 vallées, à 10 km de Cussac il y a du brouillard matinal, donc pas de vent. Le vent très faible éventuel vient du secteur ouest ou nord-ouest).

 

François XXXXXXXX (13 ans 1/2) et sa soeur Anne-Marie (9 ans), accompagnés de leur chien Médor sont partis depuis 8 h conduire une dizaine de vaches dans la pâture à environ 800 m à l'Ouest du village de Cussac, au lieu-dit Les Tuiles, dans un pré situé en bordure de la départementale 57 qui relie les Ternes à Pont-Farin. Le temps est beau, le ciel clair, un léger vent souffle de l'Ouest.

 

Anne-Marie et François, sur le muret, fin été 1968 M. de Saint Etienne, LDLN n° 25

 

Pour passer le temps, ils jouent aux cartes, assis derrière le muret de pierres sèches adossé à la départementale, pour se protéger du nord et bénéficier au mieux du soleil matinal. Ainsi, ils surveillent les bêtes facilement. Cependant vers 10 h 30 ils doivent cesser leur partie quand les vaches s'apprêtent à franchir un muret qui les sépare d'une pâture dans laquelle se trouve une trentaine de vaches appartenant à un voisin. François se lève pour appeler son chien pour les faire revenir. Ce faisant il aperçoit, de l'autre côté de la route, derrière une haie, à 80 m environ de lui, 4 petits êtres, qu'il pense d'abord être des enfants. Il escalade quelques pierres pour mieux les distinguer, pas les trouve étranges : ils sont tout d'un noir "soyeux", sans distinction de vêtements ou de visage. Leur taille varie entre 1 m et 1,20 m, 2 étant plus petits que les autres. Leurs bras sont longs et fins et leurs jambes courtes et fines. Leur tête semble avoir des proportions normales mais le crâne et le menton semblent plus accentués, et tous semblent porter une "barbe". François et Anne-Marie distinguent derrière eux, à moitié cachée par la haie, une sphère extrêmement brillante, de 4 à 5 m de diamètre (Anne-Marie sous-estimera cette distance à 2 à 2,50 m comme toutes les distances qu'elle évaluait), pénible à regarder tant elle étincelle. Aucune ouverture n'est visible.

 

François dit : Oh, il y a des enfants noirs ! Sans se retourner, sa soeur répond : Tu les appelles. Mais lui répond : Regarde, regarde. Et il monte sur le muret contigu pour mieux voir "les enfants noirs". Sa soeur se lève et observe à son tour. 1 des "enfants noirs" est baissé et semble s'affairer à terre, 2 autres sont vus de profil, le 4ème, un peu plus grand, tient un objet rectangulaire reflétant le Soleil situé derrière les témoins (que François compare à un miroir) agite ses mains semblant faire des signes à ses compagnons : les petits êtres semblent prendre conscience d'être observés. Le 1er s'envole à la verticale et plonge, la tête la première, dans le haut de la sphère. Le 2nd le suit de la même manière et le 3ème, après s'être relevé, fait de même. Le 4ème (le plus grand) s'élève mais, avant de plonger dans l'appareil, redescend pour ramasser quelque chose (son "miroir" pense François). La sphère commence à s'éleve selon une trajectoire hélicoïdale (4 à 6 tours dans le sens horaire vu de dessous, de rayon croissant sur 10/50/100 m, à raison de 1 tour/s environ) et les vaches commencent à beugler. Le 4ème être s'envole de nouveau et rattrape la sphère au moment où elle a déjà atteint 15 m hauteur environ. Les enfants distinguent sur ce dernier comme des "pieds palmés" alors qu'il est en l'air. Anne-Marie lui remarquera aussi un "nez pointu".

 

Ce dernier occupant disparaît alors à l'intérieur de la même manière que ses prédécesseurs, c'est à dire la tête la première. En s'élevant, la sphère émet un sifflement doux et assez aigu, mêlé au bruit d'un souffle qu'aucun des enfants ne ressent.

 


Prise de vue depuis le lieu de l'observation, avec dessin de la sphère et de son envol, fin été 1968 [M. de Saint Etienne, LDLN n° 25]   


La sphère décrit encore quelques cercles, s'élevant toujours, tandis que l'intensité lumineuse qu'elle irradie s'accroît fortement. Puis, le bruit disparaît et la sphère s'éloigne à toute allure en direction du Nord-Ouest. En même temps, une odeur de souffre (le souffre n'ayant pas d'odeur, peut-être plutôt SO2 ou ozone) se répand et vient jusqu'aux enfants (le léger vent d'Ouest correspondà la direction objet->enfants). Les vaches se mettent à beugler et à s'agiter. 25 vaches situées dans un pré voisin, à environ 300 m de là, beuglent aussi et viennent se rassembler près de celles de François et d'Anne-Marie. Le chien Médor aboie après l'objet et voudrait le suivre. Les enfants ne voient pas l'objet disparaître, car ils sont obligés de s'occuper des vaches, très agitées. L'observation à duré 30 s.

 

Les enfants se dépèchent de ramener les vaches à la ferme, 30 mn (2 h ?) avant l'heure prévue. 10 mn après l'observation, un agriculteur les voit en train de rentrer avec les vaches, manifestement en pleurs et en état de choc. Il constate aussi l'agitation des vaches.

 

François, qui porte des lunettes et doit avoir les yeux fragiles, a les yeux larmoyants pendant le quart d'heure qui suivra l'apparition, et le matin au réveil, pendant plusieurs jours de suite. Sa soeur (qui ne porte pas de lunettes), ne ressentira rien. Elle sera la seule à parler de 3 ou 4 béquilles droites aperçues alors que la sphère se trouvait encore au sol.

 

CUSSAC, 29 Août 1967, 10h30, 2 témoins

 

RENCONTRE SUR LE PLATEAU DE CUSSAC,

 

par Joël Mesnard et Claude Pavy, dans "PHENOMENES SPATIAUX" N°16 JUIN 1968 - p. 27-30.

 

 

Le matin du 29 août 1967, au village de Cussac (282 habitants dans 70 maisons, dépourvu de télévision et de radio [Poher], ne recevant qu'un journal local [Pinvidic 1983], situé sur un plateau à 1045 m d'altitude dans le Cantal, massif central) il fait beau, mais un peu frais (12 à 16 °C). Le vent est faible, < 3 m/s, ou nul (dans 2 vallées, à 10 km de Cussac il y a du brouillard matinal, donc pas de vent. Le vent très faible éventuel vient du secteur ouest ou nord-ouest).

 

Ce matin-là, François Delpeuch, 13 ans et demi, et sa soeur Anne-Marie, 9 ans, accompagnés de leur petit chien Médor sont partis depuis 8 heures du matin conduire une dizaine de vaches, dans la pâture à environ 800 mètres à l'ouest du village de Cussac, au lieu-dit Les Tuiles, dans un pré situé en bordure de la départementale 57 qui relie les Ternes à Pont-Farin.

 

Le temps est beau, le ciel clair, un léger vent souffle de l'ouest. Pour passer le temps, ils jouent aux cartes mais doivent cesser leur partie quand les vaches s'apprêtent à franchir un muret qui les sépare d'une pâture dans laquelle se trouve une trentaine de vaches appartenant à un voisin.François se lève pour appeler son chien pour les faire revenir.

 

Ce faisant il aperçoit, de l'autre côté de la route, ce qu'il croit tout d'abord être quatre enfants, derrière une haie, à une quarantaine de mètres de lui. Il escalade quelques pierres pour mieux distinguer ces enfants qu'il ne reconnaît pas. Ils sont étranges : tout noirs de vêtement et de visage. François et Anne-Marie distinguent derrière eux, à moitié cachée par la haie, une sphère extrêmement brillante, de 2 m 50 de diamètre environ, pénible à regarder tant elle étincelle. Aucune ouverture n'est visible.

 

François dit : Oh, il y a des enfants noirs ! Sans se retourner, sa soeur répond : Tu les appelles. Mais lui répond : Regarde, regarde. Et il monte sur le muret contigu pour mieux voir “les enfants noirs”. Sa soeur se lève et observe à son tour. 1 des “enfants noirs” est baissé et semble s'affairer à terre, 2 autres sont vus de profil, le 4ème, un peu plus grand, tient un objet rectangulaire reflétant le Soleil situé derrière les témoins (que François compare à un miroir) agite ses mains semblant faire des signes à ses compagnons :

 

 François s'écrie alors : "Vous venez jouer avec nous ?"(1)

 

 

 

Dessin de Joël Mesnard représentant les petits êtres autour de la sphère,
publié dans "Phénomènes Spatiaux" n°16

 

A ce moment, les petits êtres qui ne paraissaient pas s'intéresser aux enfants, prennent conscience qu'ils sont observés. Le premier ( voir dessin ) s'envole à la verticale et plonge, la tête la première, dans le haut de la sphère. Le second le suit de la même manière et le troisième, après s'être relevé, fait de même. Quant au quatrième, il s'élève mais, avant de plonger dans l'appareil, il redescend et fait mine de ramasser quelque chose (son "miroir" pense François), puis s'envole de nouveau et rattrape la sphère qui, pendant ce temps, avait commencé à monter en décrivant de petits cercles et se trouvait déjà à une quinzaine de mètres de hauteur.

 

Ce dernier occupant disparaît alors à l'intérieur de la même manière que ses prédécesseurs, c'est à dire la tête la première(2). En s'élevant, la sphère émettait un sifflement doux et assez aigu, mêlé au bruit d'un souffle qu'aucun des enfants n'a ressenti.

 

Plan

 

Elle décrit encore quelques cercles, (4 à 6 tours dans le sens horaire vu de dessous, de rayon croissant sur 10/50/100 m, à raison de 1 tour/s environ) en s'élevant toujours, tandis que l'intensité lumineuse qu'elle irradie s'accroît fortement. Puis, le bruit disparaît et la sphère s'éloigne à toute allure en direction du nord-ouest. En même temps, une odeur de souffre (le souffre n'ayant pas d'odeur, peut-être plutôt SO2 ou ozone) se répand et vient jusqu'aux enfants. Les vaches se mettent à beugler et à s'agiter. Vingt-cinq vaches situées dans un pré voisin, à environ trois cents mètres de là, beuglent aussi et viennent se rassembler près de celles de François et d'Anne-Marie. Le chien Médor aboie après l'objet et voudrait le suivre.

 

Les enfants ne voient pas l'objet disparaître, car ils sont obligés de s'occuper des vaches, qui sont très agitées et qu'ils rentrent une demi-heure avant l'heure prévue. Les détails concernant l'objet sont pauvres. C'est une sphère parfaitement lisse, de 2 m à 2 m 50 de diamètre, d'une couleur argent lumineux très brillant. François, qui porte des lunette et doit avoir les yeux fragiles, aura les yeux larmoyants pendant le quart d'heure qui suivra l'apparition, et le matin au réveil, pendant plusieurs jours de suite.

 

Sa soeur, qui ne porte pas de lunettes, ne ressentira rien. Les petits êtres semblent passer au travers de la paroi. Le seul détail remarqué concerne un train d'atterrissage de 3 ou 4 béquilles droites aperçues par Anne-Marie alors que la sphère se trouvait encore au sol. François, lui, n'a rien vu du tout.

 

C'est d'ailleurs, un des deux points sur lequel les récits des enfants divergent.(3) L'odeur de souffre s'est répandue lorsque l'objet a commencé à monter en spirale ou, plus exactement, en hélice. le léger vent d'ouest correspondait à la direction objet-enfants. les vaches se sont mises à beugler dès le départ de l'appareil.

 

Les petits êtres:

 

Les détails concernant les petits êtres observés sont plus nombreux et intéressants. Ils mesurent approximativement 1 m à 1 m 20 de haut mais n'ont pas tous la même taille. Deux sont plus petits, le plus grand étant le dernier à regagner la sphère. Ils sont "tout noirs" mais d'un aspect brillant que François compare à de la soie. Aucun signe visible ne permet toutefois de préciser toutefois s'il s'agit de la couleur de la peau des personnages ou d'une combinaison quelconque qui pourrait alors être parfaitement moulante.

Les bras sont longs et fins et les jambes courtes et fines. Si aucun des deux enfants n'a pu distinguer de détails concernant les mains, ils ont vu les pieds palmés du quatrième personnage quand il était en l'air. la tête paraît avoir des proportions normales mais le crâne et le menton semblent plus accentués. Anne-Marie a par ailleurs, remarqué le nez pointu du dernier être. Enfin, autre point très important est la "barbe" que portent ces personnages d'après le témoignage des deux enfants.

 

Quelques précisions:

 

- (1) On peut toutefois lire dans le pavé de Michel Figuet et Louis Ruchon à propos de ce cas, ce qui suit: Luc Bourdin, enquêteur L.D.L.N à Clermont, rencontra François Delpeuch étudiant à la faculté de Clermont en 1977 et refit une contre-enquête complète de ce cas 10 ans après.

 

C'est ainsi qu'il apprit que la phrase attribuée à Anne-Marie ("Vous venez jouer avec nous ?") est une pure invention journalistique car tout de suite les témoins se rendirent compte qu'ils n'avaient pas affaire à d'autres enfants. D'autre part, Anne-Marie eut l'impression que la sphère reposait sur des pieds mais François ne vit rien de tel.

 

- (2) On retrouve dans le livre "La nouvelle vague des soucoupes volantes" de Jean-Claude Bourret, les traces d'un témoignage très similaire survenu le 20 décembre 1971, à 21 h 30 (près de la base aérienne d'Itaperuna dans l'Etat de Rio au Brésil) à Manuel Silva E Souza.

 

En s'approchant d'une lueur éblouissante émise par une forme ovale, il a vu lui aussi un être d'un mètre environ intégré son appareil en levant les bras à l'horizontale de la même façon que le firent les êtres observés par nos deux petits bergers du Cantal. L'analogie entre ces deux récits est plus que troublante.

 

(3) Les enquêteurs, Joël Mesnard et Claude Pavy, précisent dans le rapport publié dans la revue "Phénomènes Spatiaux" n°16 de juin 1968, que "jamais les deux enfants ne parurent embarrassés par leurs questions. Soit ils avaient vu le détail demandé, soit ils ne l'avaient pas vu. Par exemple, François nous a dit: "Depuis le premier jour, Anne-Marie dit qu'elle a vu des béquilles sous l'objet, mais moi non, alors je ne peux rien vous dire !"

A ce propos d'ailleurs, il pense qu'elle a pris des branches des buissons de la haie pour des béquilles.

NDLR: Prenons également en considération le fait que François qui porte des lunettes puisse avoir une moins bonne vue que sa soeur.

Enquête Gendarmerie

 

Le maire de Cussac, père des enfants, voit arriver le chien Médor, puis ses enfants choqués (ordre d'arrivée qu'il décrira comme inhabituel). Il décide d'appeler les gendarmes de Saint Flour, à 19 km de là. Le maire les connaît bien, ce sont eux qui s'occupent des accidents de la route, et de bien d'autres problèmes, comme lui-même le fait pour ses administrés. Les gendarmes arrivent à 16 h, constatent l'odeur et une trace d'herbe légèrement jaunie (Pantone 379, d'un contraste de moins en moins faible après le 1er jour), de 4 à 5 m derrière la haie, recueillent les témoignages, et informent leur hiérarchie par radio. Cependant on ne trouvera nul rapport.

Anne Marie n'arrive pas à dormir les 2 jours qui suivent. Les enfants resterons choqué près d'1 semaine.

 

GEPA (1967)

 


Claude Pavy enquêtant pour le GEPA lors de l'Hiver 1967, avec les enfants sur les lieux de l'observation [Phénomènes Spatiaux n° 16, Juin 1968]   


Au début de l'Hiver, Joël Mesnard et avec Claude Pavy commence une enquête pour le GEPA. Elle est publiée dans le numéro de Phénomène Spatiaux de Juin 1968.

 

LDLN

 


[LDLN n° 90, Septembre-Octobre 1967]   
La presse se fait l'écho de l'observation.

 

LDLN également, mène ses enquêtes via Claude de Saint Etienne (Hebdo de Toulouse du 12 Octobre 1968) puis B. Pulvin et J.-C. Ameil (Clermont-Ferrand).

 

En 1977, Luc Bourdin, enquêteur de LDLN rencontre François , alors étudiant à la faculté de Clermont, et refait une contre-enquête complète sur le cas. Il apprend qu'une phrase attribuée à Anne-Marie (Vous venez jouer avec nous ?) est une pure invention journalistique, les témoins s'étant rendu compte compte qu'ils n'avaient pas affaire à d'autres enfants. François confirme en outre n'avoir pas vu de "pieds" sur lesquels aurait reposé la sphère [Figuet].

 

GEPAN (1978)

 

En avril 1978 le GEPAN dépèche sur les lieux une équipe de 4 enquêteurs :

 

Claude Poher


un magistrat, membre du Conseil Supérieur de la Magistrature, sans connaissance préalable des ovnis [Poher]
un ingénieur opticien du CNES (pas Vélasco), spécialiste de haut niveau (qui deviendra plus tard l'un des responsables de l'instrumentation de la famille des satellites d'observation SPOT), sans connaissance préalable des ovnis [Poher]


la documentaliste et secrétaire du GEPAN


Ils recueillent des données auprès des 2 témoins principaux, devenu adultes, ainsi que de 3 autres témoins, dont l'un des gendarmes ayant participé à l'enquête sur les lieux, dans les heures qui ont suivi les faits.

Un garde champêtre, qui se trouvait dans son grenier au moment de l'observation, à 500 mètres du lieu d'observation, confirme avoir entendu le sifflement de départ de la sphère.

 

Le magistrat enquêteur indique : les divers éléments sont tous dans le sens de la réalité des dires des enfants : leur frayeur, effectivement observée par des tiers, la constatation, par d'autres témoins adultes et dignes de foi, de l'odeur, du bruit, et de l'agitation des animaux. Il n'existe, dans ces divers éléments, aucune faille, aucune discordance qui permette de douter de la sincérité des témoignages.

 

Cette année-là Poher présente l'analyse des témoignages de Cussac au Comité scientifique du GEPAN.

 

Pinvindic/Méheust/Grangeon (1983, 1985)

 

François dit ne pas croire aux extraterrestres. Il pense plutôt avoir vecu une "distorsion" du temps dont il se sent incapable de donner le modèle physique, et s'interroge toujours sur la nature exacte de son expérience. Il dit que cette observation le culpabilise sans en comprendre les raisons.

 

Eric Maillot et Robert Alessandri rappeleront les similitudes de cette observation avec celle de Arc-sous-Cicon (Doubs), 1 mois et demi auparavant, à 340 km de là.

 

 

 

 

Arguments contre l'hypothèse "Hélicoptère" des sceptiques

 

    * L'appareil ne pouvait pas être posé au sol face au soleil. Sinon le pilote n'aurait jamais pu faire son approche, avec le soleil en plein dans les yeux. Cela aurait été un risque totalement inutile.
   

* Généralement pilote et co-pilote ont des casques blancs ou très clairs (voir photo). Ceci est en contradiction flagrante avec la description des "êtres" faite par les enfants.


    * Pour certaines missions, notamment de secours aquatique (Cf. les "plongeurs"), les portes latérales vitrées sont ôtées pour faciliter la manoeuvre. Voir photo Alouette_II_France_01.jpg. Voilà qui diminue d'autant la surface vitrée de l'engin, et le rend nettement moins aveuglant sauf lorsqu'il est en plein de face. Or non seulement il a bien fallu qu'il manoeuvre au décollage, mais plus probablement l'appareil n'était pas posé au sol face au soleil (voir ci-dessus).

 

Alouette II Alouette II
      Alouette II                       Alouette II


    * Quand bien même, il est très étonnant que l'ouverture/fermeture des portières, lorsque les "êtres" ont réintégré leur engin, n'ait pas été relatée par les enfants. Cela aurait du pourtant provoquer une brusque variation de luminosité, un éclat, assez remarquables.


    * L'Alouette II fait 2m75 de haut, sur 2m08 de large, hors tout. Mais l'habitacle vitré est bien moins grand, et ne dépasse pas 2m de haut à vue de nez. Soit des dimensions très inférieures aux 4m x 2m du récit originel.
    * La plupart des hélicoptères ont des pales de couleur sombre. Souvent elles sont munies de bandes ou de motifs clairs, qui forment un disque blanc tout à fait caractéristique lorsque le rotor est en fonctionnement. Or les enfants n'ont rien remarqué de cela. Evidemment cela ne prouve rien, mais cela permettra, si besoin était, de restreindre le champ des recherches.


    * Après décollage, la sphère du cockpit ne peut pas rester constamment aveuglante, car l'appareil va prendre des orientations différentes par rapport au soleil.

 

http://adelmon.free.fr/Cussac/4-helicono.html

 

 

références bibliographiques:

- "Témoignages OVNI" Jean-Claude Bourret & Patrick Claeys, édition Atelier 786, 1981 p.46-49
- Catalogue Vallée dans "Visa pour la Magonie" Robert Laffont, 1978 p.280 et "Chroniques des apparitions extra-terrestres" J'ai Lu, 1974 p. 302
- "Lumières Dans La Nuit" n°90 p. 6
- "Phénomènes Spatiaux" (GEPA) n°16 - juin 1968 p.27-30 (rapport d'enquête de Joël Mesnard & Claude Pavy)
- "Mystérieuses Soucoupes Volantes", groupement LDLN, éditions Albatros, 1976 p.127-132
- "Hebdo" édition de Toulouse du 12 Octobre 1968
- "OVNI: Le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France" Michel Figuet & Jean-Louis Ruchon, éditions Alain Lefeuvre, 1979 p.285-287
- "Face aux Extra-Terrestres" Charles Garreau & Raymond Lavier, éditions Mame, 1975, p.198-201
- article de presse paru dans le journal "Paris-Jour" du 2-3 Septembre 1967
- "La nouvelle vague des soucoupes volantes" Jean-Claude Bourret, éditions France Empire, 1975 p.136
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Publié dans PHENOMENES OVNIS

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